Bangkok
Au cours de notre dernier périple, en Amérique du Nord (été 2009), nous avons échappé aux ours, mais hélas pas aux motos, ce qui a valu à Annick quelques semaines d'hopital et de méchantes fractures.
Voici une photo de l' équipage rafistolé, opérationnel pour un nouveau départ, le 10 Novembre 2009 :
En voiture, Simone.
Blaaaaague !! Désolés, Sime, faut pas rêver....., même si Annick n'est pas encore complètement remise, elle a toujours les faveurs de son mari ! Bruno a donc concocté un petit programme de réhabilitation pour sa boiteuse préférée.
Au début, il a parlé de repos en Thaïlande, natation, petites marches sur le sable, et puis un jour, il a évoqué le Cambodge pour visiter Angkor, séjour culturel, quoi !!! Puis, ce fut le Laos, et là, bizarre, les vélos sont entrés dans le salon. Quelques jours plus tard, ils se sont retrouvés dans des cartons !
Ce sont donc des récits sabloculturopédalomaniaques que nous allons offrir à nos fidèles lecteurs, en espérant leur offrir un peu de divertissement.
Bon, il y a guère de sable fin dans les rues de Bangkok, on commence par vous étaler un peu de culture concernant la mégalopole où nous venons d'atterrir, aujourd'hui.
Bangkok, son nom entier est :
en thaï : กรุงเทพมหานคร อมรรัตนโกสินทร์ มหินทรายุธยา มหาดิลกภพ นพรัตน์ราชธานีบุรีรมย์ อุดมราชนิเวศน์มหาสถาน อมรพิมานอวตารสถิต สักกะทัตติยะวิษณุกรรมประสิทธิ์
oups !!!!
sa transcription : Krung Thep mahanakhon bowon rattanakosine mahintara ayuthaya mahadilok popnopparat ratchathani buriromudomratchaniwet mahasathan-amonpiman-avatansathri-sakkathatitya visnukamprasit
pas mal !!!! eh oui, c' est le nom de lieu le plus long au monde.
sa signification : « Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn »
Une des explications pour le nom de Bangkok (mais il y en d'autres) est qu'il serait la contraction de Bang Ma-Kok qui se traduit par « lieu planté d'oliviers » ; bang est souvent utilisé dans le nom des villes situées au bord de la mer ou d'une rivière, Ma-kok désigne la prune de Java . Une autre hypothèse vient du khmer Beung Kok : "terre inondable (beung) aux roseaux (kok)".
A nous maintenant des vacances peinardes au pays du sourire.
Après un trajet un peu longuet à bord de la meilleure compagnie....africaine...., nous v'là abandonnés au coeur de cette ville tentaculaire, complètement abrutis. Qui suis je, où vais je, dans quelle étagère ? (jeu de mots à 3 baths !)
Diable, par ou céti qu'on commence la visite de la cité des anges ? Cette cité hyperactive offre plein de choses à découvrir uniquement en errant dans les rues. Des temples au milieu des gratte-ciels, des galeries commerciales de luxe jouxtant des petits bouis-bouis, des ruelles typiques juxtaposées aux quartiers touristiques...
Mais attention : Bangkok met à mal vos sens. Bruits intenables et odeurs désagréables vous agressent. Etonnement, seuls les locaux ne semblent pas en souffrir outre mesure. Peut-être font-ils abstraction de ces éléments perturbateurs, pour ne garder de la cité que le meilleur. La Cité des Anges s'affaire et parfois oublie d'être élégante et raffinée, comme elle sait si bien le faire à certains moments et à certains endroits. Trop occupée par ses habitants pressés et soucieux de bien faire pour gagner leur vie, la ville ne réalise pas combien elle est bruyante et parfois malodorante. A tel point, qu'à pied, il faut éviter des passages, des rues.
Bangkok n'est que contrastes. Aux chants des oiseaux des espaces verts et des parcs réplique le son agressif du marteau piqueur. Aux effluves de jasmin échappés des stands des commerçants de la rue se substituent parfois les émanations nauséabondes des égouts. Même la musique des petites boutiques, parfois agréable et au volume acceptable, n'est pas épargnée par le vacarme du trafic. Et le long des canaux, les célèbres khlongs, il est, par vent défavorable, impossible d'humer les senteurs qui se dégagent des volutes des spécialités locales mitonnées avec soin par des cuisinières en tablier et en bonnet blanc. L'odeur trop forte des canaux fait oublier le fumet des préparations aux épices asiatiques.
Les Thaïlandais semblent insensibles à ce bruit incessant et à ces odeurs persistantes. Les clients des cantines de rue, imperturbables, ne paraissent nullement gênés par cette lourde ambiance. Ils conversent sereinement dans la cacophonie du bruit des motocyclettes, des bus, des river-taxis... Ils dégustent religieusement leur menu dans les nuages des fumées des pots d'échappement, dans les relents des égouts, des canaux... Et restent "zen"!
On peut dénicher des cantines fort sympa, comme celle ci, où nous nous sommes régalés d' une délicieuse fondue chinoise pour 100 baths (environ 2 Euros).
Il suffit de trempouiller plein de bonnes choses, crevettes, poissons, légumes.....dans un bouillon délicieux...., et on repart fort satisfaits....
Ko Samet...ou...notre Ko Lanta à nous....
A peine le boat people nous a t il déchargés sur l' île de ko Samet, à l'est du golfe de Siam,
que nous partons, sous un soleil de plomb, à l'assaut des pistes chaotiques et mal famées, au milieu de la jungle hostile.
Le danger est partout : déshydratation, chutes de noix de coco, animaux sauvages (tigres, moustiques, lézards, poulets fermiers) prêts à nous mordre et nous vider de notre sang, méchants sauvages partant chasser le touriste. Le plus dangereux étant la sauvageonne, qui pour une poignée de sesterces vous débarrasse de vos peaux mortes, cors aux pieds, et de toutes vos douleurs musculaires...
Se méfier aussi des phoques poilus et des thons qui viennent s'échouer sur le rivage.
Devant tant d'éléments déchaînés, vite, il faut réagir : avec quelques morceaux de tissu et branchages, construisons un abri.
La salle de bain est extérieure, tant pis.
Pour manger, des fruits glanés au faîte des arbres, ou quelques racines déterrées sont bienvenues. Parfois, c'est l'indigène qui nous les sert, à même le sable, sans table ni rien...c'est la cata.
Le soir venu, regagnons notre abri de fortune, et nous préparons pour une nuit réparatrice. C'est alors que nous entendons au loin le boum boum boum caractéristique d'un troupeau d'éléphants prêts à charger. Tendant notre feuille de chou, percevons aussi des cris hystériques. Nous risquant à sortir la tête de l'habitacle, regardons consternés le ciel embrasé par diverses fusées et boules de feu : c'est la guerre.
Demain soir, par le sentier côtier, quitte à braver le loup garou, nous nous risquerons à nous rendre à la full moon party qui a lieu deux criques plus au nord !
Ko Phi Phi
du 9 au 17 Janvier 2010 ( et fin 2012)
KO PHI PHI... L'ART DE NE RIEN FAIRE...
OU PAS GRAND CHOSE !!
L'ELOGE LA PARESSE, (PAUL LAFARGUE)
Après plus d'un mois à pédaler en sandales, le bronzage avait besoin de quelques retouches :
mais après une semaine à Ko Phi Phi, nous n'avons que déplacé le problème, et cela donne ceci :
pas bien grave, puisque dans 3 jours, nous aurons cols roulés et manteau sur le dos.....mais surtout des images plein la tête....et sans doute une furieuse envie de repartir !!!!!
bon, si vous versez quelques milliers de dollars sur notre compte en banque, on vous explique comment aller sur cette plage....
du 21 au 29 Décembre 2012 :
nous voici rendus au même endroit, 3 ans plus tard.. presqu'aussi fringants, nonobstant seulement des rides supplémentaires !!
Le snorkeling est toujours aussi agréable, mais l'ambiance de l''île a vraiment changé. business, business, les petits bungalows en bambou sont remplacés par des hotels avec piscine, même le petit coin au bout de l'île que nous aimions est devenue la proie des constructeurs.....quant au rasta, il a toujours son bar sur sa plage déserte, mais il s'est maqué avec une coréenne , il a coupé ses cheveux et est devenu complétement con !!!! c'est vous dire !!! Donc, nous avons passé Noel et nous nous sommes cassés plus loin : Ko Lanta, Ko Ngai, Ko Mook, les 2 dernières îles sont des iles de Trang, pas loin de la Malaisie....et là, c' est fabuleux !!!
Ah, celle ci....fallait oser la faire...on l'a faite !!
Ko Mook
Un petit paradis dans les iles de Trang, nous avons beaucoup aimé ! Petits bungalows dans les plantations d'hévéas, délicieux restau (on n'est pas chiens, on vous en donne le nom : Mayo (juste derrière le complexe "Charlie"), excellente ambiance dans le village....
Les locaux tirent sur les singes avec un lance pierres !
Une des attractions phares de Koh Mook est la grotte d'émeraude, baptisée ainsi du fait de la couleur de l'eau. On y accède à marée basse à la nage ou en kayak. Après 80 mètres parcourus dans l'obscurité totale, le tunnel débouche sur une petite crique intérieure fermée, entourée de hautes falaises calcaires.
Entrée de la grotte
Mieux vaut ne pas venir aux heures d’affluence, car cela donnerait ceci :
Evidemment, c’est mieux de s’y trouver seuls :
