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  • 29 Avril 2017
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Un peu plus de 2 semaines au Maroc avec des copains, sur une idée d’Anne Marie, avec un magnifique trek dans l’Atlas, totalement organisé par Anne Marie.

Et qui nous régale de ses impressions ? Anne Marie bien sûr !

A Marrakech :

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Certains ont chopé très vite la tourista (ceux qui en parlaient le plus, en fait !).

La même course en taxi a coûté 25 Dh aux uns, 40 Dh à d’autres , 50 Dh à d’autres encore 

Au Riad Ait El Hadri

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Les toilettes du bas sentaient très mauvais, les placards de la cuisine étaient déglingués, il y avait une fuite d’eau d’origine douteuse, un pied de lit tenait avec du fil de fer, la maison était très sombre, éclairée juste avec un puits de lumière …..

Mais les stucs, les zelliges et les vasques en cuivre donnaient au lieu un certain charme authentique, et le beau Mohamed au yeux bleus nous a réservé un accueil, certes intéressé, mais très sympathique quand même !

Samedi 5 mai : début du trekking

Nous avons ouvert une bouteille de vin rouge en guise d’apéro sur la terrasse du refuge Tawada à Lahlawt . Arlette et Jean-Jacques s’en gardent un fond de verre pour le repas ; de la pure cruauté mentale ! 

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Vue plongeante sur l’oued en contre bas ; des femmes battent le linge dans des cuvettes naturelles creusées dans la roche, des enfants font du toboggan sur des pierres lisses, des ados se livrent à un match de foot sur un terrain où les buts ne sont pas en face l’un de l’autre (plutôt en équerre, même …), et une mule, ayant arraché son piquet, profite de sa courte liberté pour gambader et galoper sur le terrain en pente, sans s’éloigner pour autant ….

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A Timichi :

Après un temps de marche estimé entre une heure et trois heures, suivant à qui on le demande, nous trouvons Brahim devant la porte de son gîte, surveillant les « pickoup » qui prennent la piste de l’Ouka . Il nous raconte comment il s’est retrouvé attaché à une corde sur la mer de glace, «  comme un chien » ! et il préfère courir après les chèvres qu’après les trailers ! 

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A Ouaneskra ou à Aremd, certains se sont retrouvés tous savonnés, à devoir se rincer à l’eau froide sous la doch (la douche) …

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Tout ça, c’est le Maroc qu’on aime ! Sinon, il vaut mieux opter pour la Suisse.

 

Photos pendant le trekking :

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Au sommet du Toubkal, 4167m :

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les photos sont d'Anne Marie, Jean Claude, Jean Jacques, Annick

 

ET VOICI LE RECIT DU SEJOUR, RACONTÉ PAR UN PEU TOUT LE MONDE (chacun devait raconter une journée)

29 Avril 2018

Lorsque nos amis nous rejoignent « chez Sofia », nous (Annick et Bruno) avons déjà largement aéré le « riad  Ait el hadri », et vidé une bombe de déodorisant d’atmosphère, à la rose.  Il faut se rendre à l’évidence, à entendre les commentaires de l’équipe fraichement débarquée (A. Marie, Arlette, Jean-Jacques et Jean-Claude), Air Wick ne tient pas ses promesses, et ne neutralise pas l’odeur de moisi. Tout le monde imaginait un palace, mais à 5 Euros la nuit, faudrait voir pas exagérer ! Non mais, ces gens qui veulent le beur et l’argent du beur…

Ne manquent que Patrick et Christine qui arriveront dans quelques jours. Derniers arrivés, derniers servis, ils n’auront pas de lit, mais la banquette du salon !

30 Avril

Petit déjeuner dans le patio, on fait le plan de la journée et aussi du séjour. Toubkal or not Toubkal ? Anne Marie est un peu tendue…On part à pied dans la médina pour rejoindre le souk. On zigzague un peu, mais on finit par retrouver A et B sur la place Jemma el fna. On casse le couscous dans un petit restau sympa proche de notre loueur de vélo. Ensuite, grand tour dans le souk, Bruno fait le plein de babouches et on se perd avec délice dans ces ruelles. 

  

Le passage dans le quartier des teinturiers est très vivant. Annick se transforme en femme du désert avant de partir faire sa séance de kiné. On fait un aller-retour au gîte et on se retrouve tous vers 19h30 place jemma el fna pour déguster une tête de mouton et une tanjia. 

Grosse ambiance sur la place mais les cobras sont un peu fatigués. On rentre vers 21h avec le bus n°2 qui nous dépose devant chez nous. Une petite halte verveine chez Mohamed avant de se coucher. On parle beaucoup de la neige sur le Toubkal.

Notre 1er Mai à Marrakech

Pas de muguet ni de défilé, mais le bus n°2 n’est jamais arrivé. Un taxi veut bien nous emmener place jemma el fna, puis nous devons d’abord rebrousser chemin dans la vieille ville et faire le tour des remparts pour arriver enfin. Il est temps d’aller rejoindre nos super vélos pour une expédition à travers la ville. Les femmes, fragiles, ont droit à un casque, c’est bien connu, les hommes ont la tête dure. Nous voilà partis rejoindre les jardins Majorelle. Annick a déjà fait une grande queue pour nous acheter les billets d’entrée, jardins et musée.

Visite très intéressante, mais il est l’heure de manger, nous retrouvons notre restaurant favori. Le ventre plein, on repart direction « la Menara ». Un gardien, moyennant quelques dirhams, garde nos vélos, qui ne sont pourtant pas très tape à l’œil. On profite du calme du plan d’eau où quelques jeunes plongent au milieu des poissons. Il est temps de reprendre les vélos et se mêler à la circulation parfois périlleuse pour rendre nos montures. Anne marie nous fait courir pour attraper au vol notre bus favori. Enfin notre super riad. Soirée pizza chez nous avec les amis d’A. marie, qui retrouve le sourire, rassurée sur nos futures randos. Une journée bien remplie.

2 Mai. Le beau temps est revenu sur la ville rouge. L’élégant minaret de la Koutoubia se détache sur la couronne blanche des neiges de l’atlas. A. Marie se laisse tenter par un joli sarouel. Nous parcourons rues et ruelles du quartier juif, places et placettes, plus qu’une porte à franchir pour nous écrouler chez « lala ». Pas rapide, Lala la berbère, il est 15 h quand elle nous apporte enfin couscous et tajine. Plutôt salé le repas, pas les mets, l’addition, mais on s’en remettra, et c’était bon…Ah la pastilla au lait avec le thé à la menthe !

Vers 19h, arrivent Patrick et Christine, qui se posent docilement dans le salon, de toute manière, ils n’ont plus bien le choix, on a pris tous les lits.

3 Mai. Les voici nos gais lurons, en tenue de cyclistes. AM, JJ, JC, Ar ,C et P : du pantacourt à la veste de montagne, en passant par la polaire manche longues, les baskets et les sandales de ville, pour certains avec chaussettes. Seul Brahim a le look professionnel, c’est normal, c’est lui le guide. 

Ils peaufinent le réglage de leurs engins, des vélos flambant neufs, luisants jusqu’à la chaîne, pneus crantés, suspension avant et arrière, 27 vitesses et 3 plateaux, de quoi affronter sans souci le tour de la palmeraie. Lorsque nous (A et B) les retrouvons, certains ont parcouru 15 km, d’autres 20…et même 30 km, tout en étant restés toujours ensemble…On ne saura jamais la vérité… Ils sont d’accord sur un point : les palmiers meurent faute d’arrosage. En tout cas, ils sont enchantés de leur balade et allons fêter cette performance dans un restaurant que Brahim connait. 

En chemin, un marocain bien portant, me déclare (JC), après avoir bien observé les filles : « elles sont en bon état vos gazelles ». À l’entrée du restau sont disposées des jarres de tanjia. A Marie en a l’eau à la bouche. La salle est claire, avec beaucoup de miroirs. Brahim passe les commandes au garçon, en berbère. C’est un véritable festin : frites, riz, légumes, tanjia ou côtelettes d’agneau. 

Nous quittons vers 14h30 pour aller à la Médersa ben Youcef. Nous entrons dans le souk, mais rapidement devons demander notre chemin à un marocain qui propose de nous guider jusqu’à la Medérsa. Arrivés à sa porte, nous constatons qu’elle est fermée pour cause de restauration. Le « cadeau » pour le guide s’en ressent fortement. Nous partons en direction de notre gîte, et après quelques zigzag et questions à l’indigène, arrivons à bon port. Le temps de nous mettre sur notre 31, nous voilà tous partis chez Brahim et Djamila dans un unique taxi. A Marie retrouve leur maison et nous attaquons un solide apéro avec de bonnes bières bien fraîches. On enchaîne par un couscous royal délicieux accompagné d’un excellent vin rouge. On parle beaucoup de la randonnée à venir. Petit à petit, tout s’organise, ou presque tout : les taxis, les mules, les gîtes, l’itinéraire…Que de détails à fixer. On rentre avec 3 petits taxis qui nous font 3 prix très différents.

4 Mai. Nous (Patrick et Christine) allons aux jardins de Majorelle. 1 Majorelle, 200 japonais, Yves St Laurent et Catherine Deneuve. 

Un ministre de l’éducation nationale, un certain Blanquer, nous l’avons viré. Et pendant ce temps, il y en a qui sont allés au supermarché pour faire les courses pour la rando, il faut bien qu’on mange.

5 Mai. C’est LE grand jour. Dès 6h30, Patrick remue ses sacs, à 7h, tout le monde est au petit déjeuner, avec JJ désespéré par la disparition de son tee shirt, que des gamins ont volé sur la terrasse, c’est sûr ! ( 8 h 30 pétantes, les voitures sont là, et c’est parti. On quitte Marrakech par la route de Ouarzazate, et on s’élève doucement dans la vallée du Zat, de plus en plus verte. On aperçoit à droite, à gauche, des petits villages qui se confondent dans le paysage, maisons en pierres sèches et à toits plats. La route sinue, de plus en plus étroite, premières cultures en terrasses. 1600m. On s’arrête au village Aïtoughaine, libérant le chauffeur de taxi, un peu gêné de nous abandonner là avec tout notre barda, mais tout content de ses 300 dirhams. Autour du village, on admire les premiers champs d’iris, d’une magnifique couleur violet foncé, on en verra toute la journée, c’est une splendeur. On apprend que fleurs et rhizomes sont vendus pour la pharmacie et la cosmétique. Le 4 X 4 de Brahim arrive au moins 20 minutes après nous, on le soupçonne d’avoir fait un arrêt café. Et voilà les mules, tout est réglé comme du papier à musique. AMarie et Brahim ont droit à leur 4 étoiles. Jamila nous guide pour la marche le long de cultures en terrasses, on a droit à quelques passages de ruisseaux, puis c’est pic nic et sieste, royal. JC et A font même leur partie de balle, rééducation oblige . On repart, tout est vert vivant. On assiste à une séance de lessive. 

Jamila participe activement. Les couvertures colorées sont mises à sécher sur les murs de l’école peinte. 

C’est jour de lessive dans tous les petits villages. Et on arrive au gîte de Tawada, à 1800 m. 

Encore une bonne surprise, la terrasse domine la vallée et quelques villages. 

Dans l’après-midi, on observe la vie alentour, les jeux des gamins, c’est superbe et touchant : mais quelle vie !! OÙ EST MON SLIP ?

Grande réussite pour cette 1ere journée de trek, toute en douceur (200 m de déniv.) et prometteuse. Bonne nouvelle : JJ a retrouvé son tee shirt dans son sac : il n’y a pas de voleur dans le riad de Mohamed. Mais OÙ EST MON SLIP ? Soirée match de foot et autres glissades par les gamins du village.

Dimanche 6 Mai : Petit déjeuner sur la terrasse. Jamila nous accompagne jusqu’au col. 

Vue superbe sur la vallée et les terrasses…jeu de brouillard et de soleil…

et puis brouillard tout court…

Petit rayon de soleil dans le 2èmecol, où les muletiers nous font un thé.

Le bonheur. Quelques flashs sur les falaises, troupeaux de moutons, chaîne enneigée. Descente interminable vers le village qu’on entend et découvre au dernier moment. Bel accueil au gîte par Rachid, douche chaude, thé et tajine. (700 m déniv, 15 ou 20 km). Rachid et l’adduction d’eau, privant les femmes de la corvée, les légumes bio etc.

7 Mai

Que d’aventures pour arriver chez Brahim « le palais des courants d’air » ! Cape sur le dos, nous quittons le gite « chez Rachid » pour rejoindre la vallée de l’L’Ouzika. Sentier en balcon et très belle vue sur le village d’Agoud. Arrivée sur le goudron à Tazatoucht où nous attend un taxi land rover avec nos sacs sur le toit. Brahim nous quitte pour d’obscures raisons. Aurait-il vu la météo ? Nous lui confions notre liste de courses dont 18 œufs à cuire dur. Nous attaquons en voiture une montée digne du salaire de la peur jusqu’au village de Tadratt où nous continuons à pied jusqu’à Timilchi, poursuivis par un essaim d’ « adorables » bambins. 

Accueil chaleureux de Brahim autour d’un thé à la menthe. Il nous tient compagnie toute la soirée en nous racontant sa vie et l’histoire de la vallée. Un groupe fait une coinche pendant que les autres vont se promener. Le repas du soir est très riche, en prévision des 1200 m du lendemain, soupe et spaghettis. 

8 Mai. Pluie au réveil. Malgré des idées noires, au choix 4 X 4 et faire le tour pour aller à l’étape suivante, rester au gîte et décaler de 24h etc. .., certains restent optimistes et on démarre avec un brouillard qui ne nous quittera pratiquement pas. Heureusement, le chemin est super bien balisé de points bleus tous les 4 m. Pas de pause. On monte à 400 m/h et on avale 1200 m de dénivelé de manière fraîche. Pique-nique à 15h chez le gardien avec le thé. Beau feu de bois dans la cheminée, mais peu d’eau chaude. Demain la douche ?

9 Mai. Après le Nutella bicolore du petit déjeuner, le groupe se sépare. A Marie et Arlette partent avec les mules au Tizi n’tamatert, par la route du haut, alors que le reste de la troupe passe par la route du bas. Traversée de villages, passerelle et montée en lacets. On se retrouve au col, c’est une belle matinée ensoleillée. Route et piste pour rejoindre Aremd, en évitant Imlil. Longue après-midi à buller, à guetter le réseau, à taper la coinche. Le village est très passant, ça change l’ambiance, on ne s’ennuie pas. Nuages et pluie sont à nouveau de la partie, on croise les doigts pour demain. Les gazelles sont encore en bon état, mais pas les gazous.

10 Mai. Arrivée de Brahim chez Omar le rouge à l’heure du petit déjeuner. Il a planté sa voiture dans l’eau, la voilà immobilisée dans la rivière ! Un beau soleil nous accompagne pour le départ et il nous accompagnera toute la journée. Arlette  a passé une mauvaise nuit, du coup, elle craint de ne pas arriver au bout. Mais elle n’a pas bien le choix. Christine lui fournit une de ses fameuses « pilule miracle » dont on entend parler à peu près chaque jour. Au final, les médications font leur effet, tout le monde arrive au refuge Neltner, 3207m, c’est la forme, même que plus personne ne parle de trop de caca, ou pas assez de caca. 

Peu avant le refuge, nous passons à Sidi Chamarouch, village réputé un célèbre marabout. On voit d’ailleurs l’énorme pierre blanche « miraculeuse », comme les pilules.

11 Mai

Lever à 5h30. A Marie nous tient compagnie pendant le petit déjeuner alors qu’Arlette reste au chaud dans son duvet, ravie de sa journée de repos. À quoi bon se forcer, un coup de photoshop et elles peuvent être sur la photo du sommet. On attaque la montée à 6h45, par un petit vent frais. La montée se fait bien, alternance de parties rocheuses et de neige où les crampons sont bien appréciés. En un peu plus de 3h, nous sommes au sommet. Moment très agréable, il fait bon, la vue et belle et il n’y a pas trop de monde. Séance photos et descente rapide. 

Toubkal XX, c’est fait et bien fait ! Après-midi à buller au refuge, coinche et lecture. On admire l’efficacité des cuisiniers et du gardien dans ce refuge complet et bruyant.

12Mai.

Départ du refuge à 9h et passage du Tizi Aglzm sans les mules. 500 m de déniv. Sur un sentier bien tracé, entrecoupé de névés faciles à traverser car la neige est ramollie. Le panorama est fantastique à 3500m. redescente du col par une enfilade de 97 lacets qui aboutissent dans le vallon du refuge Leoiney, au pied des couloirs de la Tazarart, puis passage dans des gorges arrosées de cascades impressionnantes, toujours par des lacets serrés. Arrivée au refuge Tamsoult à travers des champs, des azibs. Journée exceptionnelle, grandiose, la plus belle de toutes, sur ce sentier très souvent en balcon, the must. P.S : en fait il n’y a pas 97 lacets, mais 2 seulement, un à droite et un à gauche !

13 Mai. Nuit difficile pour J.C : disparition du téléphone, réveil du gardien…finalement, le téléphone est retrouvé chez le gardien, explications un peu douteuses, mais le tél est bien là. Quant à Brahim, il s’aperçoit juste avant le départ que c’est sa lampe de poche qui a disparu. Lampe cadeau de 300 euros quand même, offerte par des amis suisses.

9h, départ pour la longue descente de 21 km qui nous mène chez les parents de Jamila, en traversant de nombreux villages de montagne. Fresque de vie paysanne. Nous sommes transportés dans des vies d’autrefois, où le tracteur n’existait pas. Chacun part au champ avec sa pioche sur le dos. Peu avant le repas, nous retrouvons les mules près de la rivière. Elles ne peuvent plus avancer. Un éboulement causé par des travaux sur la route bloque leur progression. Elles doivent attendre que le bulldozer déblaie, mais pour l’instant, c’est le repas des conducteurs d’engins. À  pied, nous traversons à travers les rochers et retrouvons Jamila au lieu prévu pour le casse croûte. Nous redescendons ensemble à la maison de ses parents. Il nous faut traverser la rivière sur 2 troncs d’arbre. C’est une très belle maison, et on y produit des fruits.

THE END