Un début d'hiver au soleil : La Réunion, du 5 novembre au 28 décembre 2021
5 Novembre : bien arrivés à la Réunion après une petite frayeur. Air France nous a envoyé un mail la veille du départ disant que le vol était annulé !!! Il n'en est rien, il s'agit apparemment d'un bug informatique qu'ils n'arriveraient pas à résoudre... No comment, cela paraît incroyable et pourtant !!! Contents de quitter froid et brouillard.
13 Novembre : nous qui pensions commencer par un peu de repos, nous ne touchons pas terre. Après seulement quelques heures sur la plage de St Pierre, nous avons mis le sac sur le dos et partis à la découverte de notre magnifique île intense.
On vous laisse, retour à nos promenades ! Portez vous bien 😘
Un exemple de balade : la montée au piton de la fournaise, le volcan, magique de crapahuter sur la lave jusqu'au cratère Dolomieu à plus de 2000 m d'altitude
17 novembre
Les copains viennent de débarquer de métropole, nous partons dans 2 jours pour la traversée de la Réunion du Nord au sud.
Mais d'abord, nous retrouvons avec grand plaisir Jean Michel, du pays de Gex, que nous n'avons pas revu depuis 40 ans !!
Jusqu'à ce jour, la météo a été formidable, pourvu que cela dure.
Comme vous le savez sans doute, on ne vient pas à la Réunion pour la mer, mais pour la montagne... Il y a bien quelques plages, mais cela ne nous intéresse pas des masses, et d'autre part l'eau est infestée de requins.
19 novembre : nous voici partis pour la grande traversée. Nous voulions démarrer de St Denis, mais pour des raisons de réservations dans les gîtes, nous partons de la rivière des galets. À 7h 30 du matin, il y a déjà du monde en partance pour le magnifique et mythique cirque de Mafate. Passage du 1er obstacle sans bain de pieds :
Nous finissons la 1ère étape à Aurère, où nous dormons sous tente et apprenons, que des restrictions vont être mises en place pour essayer d'enrayer la nouvelle vague de covid qui sévit à la Réunion.
26 Novembre : déjà une semaine que nous sommes dans la grande traversée, tout se passe très bien. Les gites sont pleins, les restrictions, tout le mone s'en fout, sauf pour aller au piton des neiges, où les règles strictes limitent fortement le nombre de place, pas grave, nous laisserons de côté, cela nous donnera une raison de revenir un jour. Nous faisons découvrir à nos compagnons des variantes du GR R2 que nous avons déjà empruntées avant leur arrivée. Tout le monde est content, en tout cas personne ne se plaint. Mais attention, ami randonneur, je te le dis sans ambages : à la Réunion, le cuissot affûté fera merveille tandis que le cuissot famélique mendiera des pauses. En effet, ici, rien n'est plat, les longues descentes succèdent aux grosses montées. Les sentiers sont bien raides et ont très souvent de nombreuses et hautes marches d'escaliers, ce qui sollicite beaucoup les genoux. Patricia en fait hélas les frais et devra renoncer à quelques balades après la longue descente du col du Taïbit, qui permet de sortir du cirque de Mafate et arriver dans la petite mais spectaculaire ville de Cilaos.
Ces 2 là n'ont pas l'air malheureux 😂, leur moustache est un lichen qui pousse sur les tamarins.
Nous passons tous les quatre quelques jours à Cilaos "chez Odile", que nous avions rencontrée 2 semaines plus tôt, alors que nous étions passés là, Bruno et moi pour faire du repérage. Nous refaisons la balade de la chapelle, que nous aimons beaucoup, qui est en fait une grotte dans laquelle tombe une belle cascade. Quand il y a beaucoup d'eau, il faut nager pour arriver là.
Ce matin, la météo n'est pas fameuse, il a plu et le brouillard est bien présent. Avec Yannick, nous partons quand même de Cilaos par le sentier Kerveguen qui est très raide, mais bien sécurisé par des câbles et des échelles. Odile a eu la gentillesse de nous conduire à 6 h du matin au départ du sentier Puis, nous nous laissons glisser en direction de la plaine des cafres. Des nuages arrivent vite sur le piton des neiges, et il nous reste plus qu'à sortir la cape de pluie pour la dernière heure. Une étape magnifique, variée et rondement menée. Qui écoute trop la météo passe sa vie au bistrot !
Et c'est ainsi que. nous nous retrouvons à Bourg Murat, qui se situe à environ 1700 m d'altitude, il y fait un peu frais et nous y essuyons nos premières gouttes de pluie. Nous en profitons pour aller visiter une cooperative de vanille et un bon restau sur la côte est.
Nous nous separons pour une journée : Pat et Yannick vent grimper le volcan (nous l'avons déjà fait), nous partons faire une autre balade
Le lendemain nous partons les 4, oratoire ste Thérèse, Piton textor, nez de bœuf, la copine souffre trop du genou dans les descentes abruptes, du coup malheureusement cette grande traversée commencée à 4 se terminera à 2.
1 décembre : nous partons tous les 2 au chant du coq pour la dernière étape. Le vent souffle fort sur la plaine des sables, nous avons une longue journée devant nous avec 1900 m de dénivelé negative pour arriver aux cascades Langevin où nous retrouvons nos amis pour un repas pantagruelique et quelques verres de rhum
Du 2 au 9 nous passons quelques jours à la mer et en s'adonnant à quelques activités touristiques comme la visite des tunnels dc lave, la visite du joli village d'entre 2 et quelques soirées avec Jean Michel
Le 9, Patricia et Yannick reprennent l'avion, nous repartons fouler des sols accidentés : la montée au grand Benare nous fatigue bien les pattes, l'ascension est assez penible sur un ersatz de sentier. Au sommet, à 2900m, le brouillard est là, mais le début de la montée est une véritable carte postale, nous surplombons tout le cirque de Mafate.
Nous rentrons en faisant une boucle pour passer au fameux site de la glacière (les esclaves venaient y récupérer de la glace pour les apéro des bourgeois de la côte). 900 m de Dénivelé positif et 20 km (18 pour la balade, et 2 sur la route pour aller à l'arrêt de bus). Nous n'avons pas de voiture et sommes du coup beaucoup plus libres. Nous nous déplaçons en bus, en stop et bien entendu à pied et c'est génial comme ça.
18. Nous venons de faire une superbe traversée pour gagner la partie est de l'île. Du Maïdo, descente abrupte dans le cirque de Mafate. 2 nuits (Roche plate et La Nouvelle) et remontée par le col des bœufs sous la pluie, mais ici la pluie chaude n'empêche pas de marcher, elle rend juste les sentiers plus glissants, faut faire gaffe. Arrivés sur l'autre versant, un soleil généreux se charge de nous sécher très rapidement. Nous faisons du stop pour gagner le magnifique village de Hell Bourg, après une pause à la mare à poules d'eau, qui est depuis un an, colonisée par une espèce invasive. Cela donne une couleur magnifique, mais c'est une catastrophe écologique, la municipalité envisage de tout nettoyer. Nous sommes bien fatigués, mais ce serait dommage de ne pas connaître la forêt de Belouve, si célèbre pour ses fameux tamarins. C'est donc reparti le lendemain dès potron minetpour une montée encore bien exigeante... Marches hautes, sentier bien exposé par endroits, il n'y a pas de raison de chuter, mais il ne faut pas chuter. Nous envisagions de partir faire l'ascencion de la Roche écrite, mais nous jugeons plus raisonnable de laisser tomber, la météo n'est vraiment pas sûre, il faut vraiment que le sentier soit sec, pas grave, nous reviendrons peut être un jour à la Réunion, et avons d'ores et déjà cet objectif : l'ascencion de la roche écrite depuis grand Ilet, ici ils appellent cette rando le km vertical, ça veut tout dire.
Repartons en bus à " Dos d'âne" pour une rando courte mais magnifique (une de plus) qui s'appelle roche vert bouteille, puis dormons en airbnb chez un couple trs sympa. Carine nous dépose au départ du sentier de la canalisation des orangers. Il n'y a pas trop de dénivelé, mais après 13 km de marche, on s'aperçoit que le gite où l'on va est perché au sommet de la colline, et pan, ça n'en finit plus de monter. Bonne ambiance au refuge "Belle vue", chez la sympathique Roselyne, bien qu'il soit fait de bric et de broc. Mais on peut comprendre, quand on sait que dans le cirque, tout est acheminé par hélico. Nous voici donc pour la 3eme fois dans ce somptueux cirque de Mafate, dont on ne peut se lasser.
Le 21, signons la fin de nos activités montagnardes, nous sommes rompus, un peu de repos, enfin, devrait nous faire le plus grand bien. Joyeux Noel à tous, on vous laisse la dinde et le froid, nous ce sera en mode tropical !
Et hop, on enchaine avec la traditionnelle carte de vœux, amour et voyages, c'est bon pour tout le monde, non ?
Photo prise au sommet du piton de la fournaise, sur la lèvre du cratère, en novembre.
Le 22 décembre, le volcan a repris son activité éruptive, et aujourd'hui 4 janvier, la lave coule toujours. Quelques jours de repos au bord de l'eau, et c'est le retour pour fêter la fin de l'année entre copains dans un gite de montagne, en métropole.
Alors, les projets pour 2022 ?
Oui, bien sûr, nous repartirons. Où, quand, comment,on n'en sait rien encore, pour l'instant, nous sommes bien occupés par le ski de rando, la météo magnifique nous permet de sortir très souvent, nous profitons, et après, on verra...., nos chers lecteurs seront avisés le moment venu !