Si tu nous connais un peu, alors tu le sais : on aime notre chez-nous, bricoler, jardiner, cuisiner, refaire le monde avec les amis autour d’un plat trop épicé… Mais tu sais aussi qu’ avec notre âme de rôdeurs, nous adorons le voyage, qui apporte tant de bénéfices culturels et mentaux. Alors, impossible de rester en place bien longtemps : le chéri et moi avons un GPS dans la tête et des fourmis dans les jambes.
Pas besoin de chasse à l’inédit à tout prix. Certains endroits ne se découvrent pas, ils se retrouvent. Ils nous appellent en silence, comme un refrain familier.
Nous sommes venus moult fois au Kenya et aujourd’hui nous savons que nous y roulerons à nouveau, les yeux écarquillés, le cœur battant au rythme du vent.
Et toujours ce petit frisson, comme si c’était la première fois.
Arrivés au Kenya le 1er juillet après un long voyage (les billets les moins chers n’étant pas les plus rapides…), nous passons 2 jours à Nairobi, remonter les vélos, acheter un peu de bouffe, petit tour au centre des girafes, pas exceptionnel et hyper touristique. Les plans que nous avions échafaudés à la maison sont vite chamboulés. D’une part la météo n’est pas terrible plus au nord, nous voulions aller vers le lac Naivasha…., d’autre part, le projet initial d’aller ensuite au lac Magadi tombe à l’eau (du lac ?)…car le train que nous projetions de prendre pour ne pas revenir à Nairobi est en panne. En plus, une manifestation importante contre le gouvernement est prévue le 7, la précédente a fait 16 morts, celle ci s’annonce plus suivie, donc, on ne doit pas se trouver en ville à cette date. Alors, nous décidons de filer direct en Tanzanie ! Ce sera goudron jusqu’à la frontière, ma foi, c’est une entrée en matière plus relax.
C'est parti ! En Afrique, chaque jour réserve son lot de surprise :
Mission accomplie ce midi : nous paradons en terrasse d’un 5 étoiles, ou presque.
Au menu : haricots, chou, foie de chèvre et riz, gastronomie carburante après une nuit passée dans un établissement atypique. Gros tournus dans la clientèle avec concert de portes, beuglements éthyliques intempestifs, opéra de gémissements suggestifs toutes les 10 minutes ( grosse endurance …) avec un final en apothéose vers 5h.
La taulière ? Bien gentille, elle a juste omis de nous préciser que son « hôtel » faisait aussi dans le service à l’heure.
Les vélos, eux, ont bien dormi.
Nous ? Cernés mais souriants, on garde le moral parce que ma foi, « C’est le jeu, ma pauvre Lucette ! »(j’espère que vous avez la référence 🤩)
La route est vallonnée et avec un trafic raisonnable. Nous arrivons à la frontière de Namanga sans grosse fatigue. Nous ne sommes pas hyper entraînés mais avions quand même quelques km dans les pattes avant de partir.Un vtt bien chargé n'est pas un foudre de guerre, pneus trop larges, mais en aurons bien besoin pour la suitecar nous ne ferons quasi que de la piste. La frontière se passe sans aucun souci, et très rapidement, pas la peine de s'embêter à faire la demande par internet avant.
C'est à Longido que nous allons bifurquer pour partir en direction du lac Natron. Une nuit ici pour acheter une carte sim, prendre un peu d'argent, quelques courses, et hop, après une bonne nuit à la Tembo guest house, c'est le début de la vraie aventure ! Let's go sur les pistes de gravier et de sable.
nous sommes le 21 juillet, circuit magnifique, tout roule très bien. À plus 🥰