• Enteteroulemaloute 5
  • 29 Avril 2017
  • 20171218 134510   Copie 2

drapeau bolivien Superficie : 1 098 580 km2
Capitale : La Paz
Population : 8 810 000 habitants
Langue principale : espagnol, quechua, aymara
Monnaie : boliviano
Constitution : république
Productions agricoles principales : bovins, ovins, canne à sucre
Productions industrielles : gaz naturel, or, étain

En pratique :

Visa : Pas besoin de visa pour un séjour de moins de 30 jours.
Santé : Attention aux problèmes liés à l'altitude et à diverses maladies (choléra, hépatite, paludisme, polio, rage, tétanos et typhoïde).
Poids et mesures : système métrique
Electricité : 220 V, 50 Hz

Quand y aller ?

La Bolivie traverse un hiver sec de mai à octobre et un été pluvieux de novembre à avril. Froids l'hiver, les régions montagneuses et l'Altiplano connaissent l'été des inondations soudaines submergeant parfois les routes. Dans les plaines tropicales, la période estivale se traduit par une chaleur moite, de la boue, une prolifération d'insectes et des averses incessantes.

La rando vélo :

Les routes sont très souvent des pistes poussiéreuses difficilement praticables. Sur les hauts plateaux, l’amplitude thermique est très forte. Les villages sont éloignés entre eux, ce qui peut rendre l’approvisionnement en eau ou nourriture parfois délicat.
Rouler sur le Salar d’Uyuni et au milieu de sommet à plus de 6000m d’altitude est à ce prix…et le vaut largement !

Consulter les statistiques météorologiques de quelques villes de Bolivie.

La coca en Bolivie

coca

La coca est une plante d'Amérique du Sud utilisée par les populations locales, comme plante médicinale aux vertus stimulantes.

C'est un fondement culturel pour l'Amérique latine - notamment les hauts plateaux andins - où son usage remonte à près de 5 000 ans. Les conquérants espagnols en condamnent d'abord l'usage, la qualifiant de « satanique », avant de l'encourager en constatant l'efficacité en terme de rentabilité sur les travailleurs.

Aujourd'hui cette belle feuille sacrée est en cours de réhabilitation et on redécouvre ses vertus médicinales par exemple. On en fait en effet des tisanes qui soignent les maux de tête et les maux de ventre.

En Bolivie c'est avant tout une plante sacrée, utilisée dans les rituels à la Pachamama comme une offrande. On lit aussi l'avenir dans les feuilles de coca.

Elle fait aussi partie de l'"équipement" du mineur. On la donne en offrande au Tio, le diable de la mine, accompagnée d'alcool et d'une cigarette. Ces offrandes sont destinées à amadouer le Tio afin qu'il protège les mineurs et leur montre les veines les plus riches. Les mineurs, qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles encore aujourd’hui, mastiquent la coca quotidiennement, car cette petite plante est un excitant qui permet de résister à la faim, au froid et à l'altitude.

Une petite partie de la coca produite en Bolivie est transformée en cocaïne, mais rappelons qu'il faut plusieurs kilos de feuilles pour quelques grammes de cocaïne.

Vous trouverez un article intéressant dans ce lien, et, en cliquant sur la feuille, vous saurez comment les paysans Boliviens ont demandé à Coca de changer de nom!

Le Salar de Uyuni

Le Salar de Uyuni est un vaste désert de sel situé sur les hauts plateaux du sud-ouest de la Bolivie.

Cette étendue de sel, vestige d’un lac d’eau de mer asséché est situé à 3 700 mètres d’altitude. Avec une superficie de 12 500 km², il est le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers des réserves de lithium de la planète. Sa formation remonte à 40 000 ans où l’étendue d’eau salée était une partie du Lago Minchin, un lac préhistorique géant. En s’asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le Lago Poopo et le Lago Uru Uru, et deux déserts de sel, le Salar de Coipasa et le gigantesque Salar de Uyuni.

Le sel est exploité, une production annuelle d’environ 25 000 tonnes ne risque pas d’épuiser les 10 milliards de tonnes estimées du gisement. Une activité touristique se développe pour faire découvrir les paysages lunaires de ce site. Un hôtel, situé au centre du lac et entièrement construit en sel, est une curiosité du lieu,Une lagune près de la frontière chilienne accueille en novembre des flamants roses et une île de corail couverte de cactus est isolée dans ce désert salé. (Source: wikipedia)

Ce Salar se trouve près de la frontière Chilienne, du volcan Tunupa (5 400 m) et de la ville d’Uyuni. Le salar d' Uyuni se situe dans un environnement minéral hostile où la végétation est plutôt rare. La population qui habite ses rives parvient à cultiver la quinoa et la pomme de terre. L’exploitation du sel du salar est l’activité principale du secteur.

Le climat est pluvieux de décembre à mars, et sec et ensoleillé le reste de l’année. La température moyenne en été est de 14ºC, alors qu’en hiver elle descend au dessous de 0°C (avec des températures nocturnes qui peuvent chuter jusqu’à -25ºC)

Le sel du salar est exploité de deux manières :

  • Pour la consommation alimentaire: la couche superficielle du salar est grattée au râteau et le sel récupéré est ensuite iodé en usine.
  • Pour la construction : Sur les plus anciennes couches de sel qui sont aussi les plus dures, des briques d’environ 20 cm d’épaisseur et de taille variable sont extraites du salar.

Technique de construction des habitations de sel:

Le sel est un matériau de construction isolant. En construisant des maisons aux murs épais (environ 30 cm), les habitants des bords du salar parviennent relativement bien à s’isoler du froid. Cependant, le sel possède l’inconvénient de ne pas résister à l’eau, et les pluies, régulières entre décembre et mars, tendent à fissurer les briques.

Pour résoudre ce problème, les toits des habitations dépassent largement sur les côtés pour protéger au mieux les murs. De plus, une fondation en brique de terre et ciment d’environ un mètre de haut est nécessaire afin d’éviter que l’eau n’atteigne les briques de sel par capillarité. Par dessus cette fondation sont déposées les briques de sel. Elles sont soudées entre elles par un mélange d’eau et de sel en grains qui durcit en séchant.
Mises à part quelques rares habitations, ce sont surtout des hôtels qui sont construits en sel, l’attrait touristique étant évident.

hôtel de sel mobilier en sel

Lama, alpaga, vigogne

Ils font partie des camélidés.
Ces chameaux sans bosse vivent tous à des altitudes situées entre 3000 et 4500 mètres dans la Cordillère des Andes.

LE LAMA


Le lama est le plus célèbre d’entre eux. Du temps des Incas, il était systématiquement utilisé pour sa chair, son cuir et sa laine. La tête perchée sur un long cou rigide, ce grand camélidé domestique ne semble pas apprécier les caresses. Il adopte aussitôt une expression outrée.
Le lama est un ruminant qui se nourrit essentiellement d’herbe et d’orge. A l’instar des vaches, il est doté d’un système digestif complexe (3 estomacs). Domestiqué, il ne rechigne pas à élargir son alimentation à du pain voire des glands mais ces "friandises" peuvent l’intoxiquer si elles sont consommées sans modération.
Phénomène rare chez les mammifères, la lamate domine le mâle et elle est prioritaire sur la nourriture. La période de rut se traduit par une poursuite qui se termine quand la femelle accepte enfin le rapport. L’accouplement dure une trentaine de minutes pendant lesquelles le mâle émet un son grave et continu. Après une gestation d’un an, la lamate mettra au monde un unique lamateau (aucun cas de gémellité connu).
Le comportement grégaire du lama est assez étonnant : tous les individus font leurs besoins au même endroit. De même, ils utilisent une et une seule « aire de roulage », une zone de terrain bien précise où ils se roulent parterre. Malgré ces signes de communauté, le groupe de mâles a tendance à se tenir à l’écart de celui des femelles et de celui des petits.
A noter que comme le chameau, le lama blatère.
L’intérêt du lama pour l’homme est multiple. Dans l’Amérique latine, cet animal de trait et de randonnée (il supporte un poids de 50 kg) fournit en outre de la laine et de la viande. On peut même utiliser ses excréments séchés comme combustible pour se chauffer. C’est également un auxiliaire efficace pour la prévention des incendies de forêt : en se nourrissant de broussailles sans abîmer les arbres, il constitue des pare-feux naturels et nettoie les sous-bois.

QUAND LE LAMA SE FACHE...
Les amateurs de Tintin gardent certainement en mémoire l’image du Capitaine Haddock (qui du coup ne les porte pas dans son coeur), victime du crachat d’un lama de mauvaise humeur dans Le Temple du Soleil. Ce n’est pas un mythe, l’animal crache réellement lorsqu’il est agacé. S’il s’agit d’une légère contrariété, il éjecte sa salive à la manière d’un brumisateur. Lorsqu’il est franchement en colère, il envoie sur sa victime un jet verdâtre : ce liquide qui remonte de son estomac est issu de la décomposition des végétaux digérés. Très nauséabond, il produit des taches quasiment indélibiles sur les vêtements.





L'ALPAGA

L’alpaga est tout son contraire. Vif et attachant, il suit les enfants de bergers comme un petit chien. Il est nettement plus petit et râblé que le lama, qui mesure environ 1,25 mètre de haut. Les Indiens font la différence entre deux sortes d’alpagas, le huacaya et le suri. C’est ce dernier qui fournit le pelage le plus soyeux.
L’alpaga peut vivre jusqu’à 10 ans mais est généralement abattu vers 4 à 6 ans.
Il broute les herbes rases de la puna, entre 3500 et 5000 mètres d’altitude et s’abreuve dans les zones humides ou les points d’eau (lagunes, ruisseaux).Comme il possède des pattes munies de coussinets, il ne déteriore pas la terre déjà fragile dans ces régions et elle ne mange que les pointes de l’herbe, sans arracher les racines. Les pâturages sont ainsi préservés.
La femelle donne naissance à un petit par an, après 11 mois et demi de gestation.
L’alpaga fournit une viande comestible, de la fibre de très haute qualité et ses excréments servent de combustible.
La viande d’alpaga :
Elle est très nutritive, avec peu de graisse et une faible teneur en cholestérol. Plus la bête est jeune et plus sa viande sera tendre. En général, au-delà de 4 ans, la viande devient trop dure pour être mangée. Dans les régions reculées, les bergers ne se nourissent que de viande d’alpaga et de riz ou de pommes de terre.
La fibre d’alpaga :
C’est le nom donné à sa toison. Elle est de très bonne qualité et recherchée dans le monde entier pour la fabrication de pulls, gants, ponchos,... Les bêtes les plus jeunes donnent une fibre extrêmement soyeuse et douce. Plus elle est fine et plus elle a de la valeur.
La fibre peut être blanche, marron ou noire (en passant par divers gris et beiges). Elle est triée par couleur et nettoyée pour être vendue.
Les alpagas sont tondus une fois par an, vers octobre/novembre, dès leur première année. Les bergers utilisent de grands ciseaux pour la tonte.Chaque alpaga donne environ 1 à 2 kg de fibre chaque année (les bergers ne coupent pas trop ras afin qu’ils conservent de la chaleur pour lutter contre le froid).
Les excréments, un combustible : Les crottes d’alpagas (de la taille d’une noisette) sont récoltées puis mises à sécher. Elles sont conservées dans de petits abris de pierre couverts de chaume afin d’être à l’abri des intempéries. Une fois sèches, elles sont utilisées comme combustible (dans la puna, sorte de steppe herbeuse, il n’y a pas d’arbres et très peu de buissons)

LA VIGOGNE

Les vigognes, sauvages, sont plus difficiles à observer. Fines et élancées, pourvues d’un beau pelage roux, les vigognes portent une des laines les plus fines au monde. Les Incas en capturaient quelques individus au printemps pour les tondre, mais ne manquaient jamais de les relâcher. De nos jours, les vigognes font partie des espèces menacées.
Et le guanaco?? t'as oublié le guanaco?
Bon, pour faire simple, on va dire que le guanaco est l'ancêtre sauvage de notre lama, et la vigogne a évolué pour devenir l'alpaga. Ces 4 espèces pouvant se reproduire entre elles, on part du principe que les formes actuelles que nous connaissons ont subi volontairement ou non des mélanges plus ou moins prononcés.

 

 

La légende du Sajama


"Dieu est loin et nous devons négocier avec ses intermédiarires les montagnes"
Les sommets des Andes ont toujours eu leur place dans les légendes de l'Altiplano. Voici la plus connue, celle du Sajama, volcant culminant à 6500mètres que l'on rencontre sur la route du Chili:
il y a bien longtemps,se déroulait une guerre impitoyable entre les montagnes qui poursuivaient le mème rève: être la plus haute!
"Pacha" le créateur , fatigué de ces querelles, ordonna la fin des hostilités. Au moment de la trêve, l'Illimani était le grand vainqueur, mais son voisin ambitieux contesta la victoire. Troublé dans son sommeil, "Pacha" décida de punir l'insolent en lui coupant la tête. Il fit tourner sa terrible fronde.
Tous les sommets impressionnés, sauf un, se firent tout petits et entendirent alors le sifflement du projectile et le terrible fracas de l'impact. Lorsque la poussière disparut, il manquait toute la partie supérieure le l'imprudent.
Sa tête reposait bien loin sur l'Altiplano et les hommes le nomment aujourd'hui SAJAMA, c'est à dire: l'éloigné de Aymara.