• Enteteroulemaloute 5
  • 29 Avril 2017
  • 20171218 134510   Copie 2

Une croisière sur le Niger !

7 heures du matin, les vélos garés au bord du fleuve, dans l'attente de pirogue, un sympathique moyen de quitter Bamako. Diouf, le capitaine, finit par arriver, et c'est parti pour une demi journée sur le fleuve, avec arrêt pour visiter un chantier d'extraction de sable, un pique nique sur une petite île.

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PIRO

Nous regrimpons sur nos montures pour gagner la ville de Siby. Diouf nous a dit : pas de problème, la piste est bonne ! Mon oeil....

Siby. Autour du feu de bois, une voix cristalline s'élève sous la voûte étoilée. C'est celle d'Ablaye, accompagné par Doudou à la guitare, Tafa au Djambé, Karim à la calebasse. Si vous allez à Siby, posez vous ici, à l'Auberge Djembé (à la sortie de la ville quand on arrive de Bamako). Nous avons eu ce plan par 2 françaises rencontrées à Bamako, et quel plan !! Nous sommes restés 4 jours, géniaux, avec Kathreen l'australienne, artiste multicarte, danseuse et percussionniste, entre autres talents.Nous avons été rejoints par Yukiko japonaise et Julie l'épouse de Karim!!! La journée, cela se passe principalement à l'ombre des manguiers, et le soir dans la cour, au son des instruments de Karim et ses potes. Karim, musicien hors pair nous a initiés au djembé, avec Ablaye, nous avons dansé,....ajoutez à cela une balade jusqu'à l'arche, une soirée danse pour un mariage, la visite du marché, la visite de l'usine de séchage de mangues avec Gérard qui est entrain de s'installer ici, bref, 4 jours intenses !!

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bouff
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djem
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repas à l'ombre

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restau de Siby

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Gargote, où on mange le "riz sauce" avec les doigts !

Au marché de Siby :

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24 février.

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Les routes sont bordées de manguiers, sur la droite, les monts Manding

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Sur la route menant à la frontière, nous croisons des hommes et des femmes qui marchent équipés de houes, machettes ou fusils. Le travail des champs se fait à la main, il n’y a pas de mécanisation et très peu de traction animale. La chasse est aussi très pratiquée. Visez le regard terrifiant de ces gens armés !

Tout à coup, une activité intense s'effectue non loin de la route. Nous nous approchons d'un camp un peu spécial....

Fofana, 26ans, chercheur d'or

Sa condition d'immigré Burkinabé lui donne d'office un statut spécial : c'est lui qui descend dans le trou ! Juste en plaquant les mains et les pieds contre la paroi d'une cheminée de 8 mètres de profondeur. Puis la galerie est à l'horizontale. Fofana s'y faufile, creuse la terre, la met dans un seau; des femmes remontent le seau à l'aide d'une corde, versent la terre au sol. Là, la terre est sondée grâce à un détecteur de métaux, le précieux métal récupéré. Fofana sait que son travail est très dangereux, mais il est l'ainé de la famille, il doit assurer, alors 7 jours sur 7, il descend dans son trou et va gratter la terre, mû par l'espoir de voir un jour les yeux des siens briller comme des pépites.

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Autour du trou

mineur

descente en enfer !

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La recherche du précieux métal avec le détecteur

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Dans la main, environ 4gr d'or

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Riz sauce 

J'irai dormir chez vous. Les frontières sont connues pour héberger une faune pas toujours très fréquentable et des hôtels parfois sordides. Surprise, à Kouremale, pas d'hôtel, nous annoncent les policiers. Sidi propose que l'on s'installe dans sa maison, on aura notre chambre. D'accord ! On imagine le petit pavillon, la douche qui nous permettra de nous débarrasser de l'épaisse couche rougeâtre qui nous recouvre. L'harmattan a soufflé toute la journée, soulevant des nuages de poussière. Oh la déception, nous arrivons dans un genre de « cité de la joie » (D. Lapierre, dans un bidonville d'Inde), la soit disant chambre est indescriptible, on s'esquive en prétextant le dérangement qu'occasionnerait notre présence et montons la tente devant la porte, sous un espèce d'auvent en paille qui nous sépare des voisins. Bonjour la promiscuité. Ne nous plaignons pas, car pour nous ce n'est pas chaque jour de notre vie que nous vivons cela !

Et puis, on se lavera quand même avec un seau dans les latrines communes, 3 mètres plus loin...Je n'irai plus dormir chez vous.!

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Vous en voulez encore?

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