• Enteteroulemaloute 5
  • 29 Avril 2017
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Après la découverte de ces 3 sites du « centre rouge », nous reprenons la route du sud, et là, c’est une autre paire de manches, car de très grands espaces désertiques nous attendent, réclamant un peu d’organisation pour la gestion de l’eau et de la bouffe…Pour l’eau, nous savons (merci wikicamp, une application géniale) où se trouvent les endroits où on peut en trouver. Il existe des réservoirs (on va dire environ tous les 80 ou 100 km), l’eau n’est pas potable, en théorie, mais en réalité elle est bonne.

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Où ça craint un peu plus, c’est quand cette eau est de l’eau de pluie, car elle arrive d’un toit, qui peut héberger des oiseaux morts ou des merdes d’oiseaux (il y a énormément d’oiseaux en Australie). En la faisant bouillir ou en la traitant, ça va.

Vrai ou faux ? : les Australiens qui voyagent avec leur beau 4 X4 ou leur caravane au cul sont super sympas, toujours prêts à vous rendre service.

FAUX. Totalement faux. Ce n’est pas seulement par pure esprit médisant (comme d’hab !) que je crois pouvoir l’affirmer. Ah, ils viennent souvent nous voir, parfois un verre à la main, et nous posent les questions habituelles, combien de km par jour, d’où vient-on et où va-t-on, mais une fois leur curiosité satisfaite, ils tournent vite les talons. Ce sont toujours les étrangers (indiens, chinois, japonais…) qui nous donnent une boisson ou qui nous demandent si on a besoin de quelque chose.

Voici quelques situations qui nous ont quelque peu interpelés.

Nous sommes en train de faire notre réserve d’eau dans un tank à eau de pluie. Sur le tank, il est écrit de ne pas boire cette eau, avec une tête de mort.

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Le poids des mots, le choc des photos, ça marche… sur nous...Arrive un jeune australien dans un beau 4X4. Le mec nous observe, ouvre son coffre, tire une bouteille d’eau de sa glacière pleine à craquer, la boit sous notre nez et repart ! Nous n’avons pas échangé une parole, à part un bonjour du bout des lèvres.

Nous sommes à un carrefour, en plein soleil, Bruno répare sa roue, un rayon a cédé (encore). Au moins dix 4 X 4 s’arrêtent pour marquer le stop. Pas un seul ne nous demande si on a besoin d’aide.

Toujours en plein désert : à plusieurs reprises, à cause de pannes diverses et variées, il y en a un de nous 2 qui demande à une voiture de s’arrêter pour prévenir celui qui est devant. Les bagnoles passent, aucune ne s’arrête…

C’est impressionnant autant d’indifférence, voire de connerie. Daniel, un jeune allemand en vélo nous en raconte une bien bonne. Il arrive au camping, le gérant lui demande de ne pas prendre de douche. " C'est le désert, tu comprends, on ne gaspille pas l'eau". Mais un arrosage automatique fonctionne pour tenter d'entretenir 50 m2 de pelouse. On en déduit que c'est la vie dans le désert qui les rend frustrés....

Ceci dit, on n’en a rien à cirer de ces comportements, on est heureux sur nos vélos et on a appris à ne pas compter sur les gens du cru.

Donc nous pédalons gaiement, et nous passons de super journées. Mais nous avons au final assez peu de temps, les jours sont courts. Les nuits sont fraîches, et plus on va au sud, plus on sort la polaire. Il y a même des jours où on ne la quitte pas.

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Nous avons plusieurs longues portions à parcourir sans eau (200 km ou plus chaque fois, car nous trouvons quelques tanks vides, mais on réussit à faire face avec nos réserves. On ne boit pas tellement à cause de la baisse des températures….

et puis, s'arrête une voiture, et nous voici avec des mandarines et des petits sablés écossais délicieux....Merci beaucoup mesdames, nous vous avons vu quelques minutes, mais nous nous souviendrons longtemps de votre générosité !

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Les termitières ont totalement disparu, dommage, elles étaient amusantes :

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Nous avions l’idée d’habiller 2 termitières en Annick et Bruno, mais quand on a fini de récupérer au bord de la route lunettes de soleil, casquettes, pantalons, et bien, il n’y a plus de termitière. Ah les idiots qu’on fait !

 

Nous passons vers la fameuse clôture anti dingos. Elle coupe le pays en 2 sur 5600 km pour protéger le Sud-Est des chiens sauvages australiens, les dingos. Ça reste juste une barrière avec des piquets et du grillage, donc pas extraordinaire à regarder, il faut l’avouer, mais sa longueur laisse quand même perplexe.

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A 32 kilomètres au nord de Coober Pedy, se trouvent les Breakaways. Ces basses collines sont les seules à se dresser dans les environs, et en Australie, dès qu’il y a une colline, c’est l’extase. Alors, nous faisons un crochet pour nous rendre à ces seuls reliefs à des centaines de kilomètres à la ronde.

 

Vrai ou faux ? : c’est ici qu’ont été tournés Mad Max III (1995) et Priscilla, folle du désert (1994)

Vrai.  Ces collines et la plaine lunaire à perte de vue ont inspiré de nombreux réalisateurs qui en ont fait les décors de leur film. Le paysage est vraiment fantastique, surnaturel comme si la nature elle-même avait décidé tout d’un coup de créer un décor de science-fiction.

 

Ne pas marcher à reculons

Attention ! Au même moment où apparaissent les premiers témoignages de l’activité minière, les voyageurs sont mis en garde. Les champs d’opales ne sont pas dénués de dangers. La raison principale est l’infinité (plusieurs millions !) de forages abandonnés qui font des environs un véritable gruyère. Ces forages permettent aux mineurs de savoir si le sol mérite d’être creusé à la recherche des précieuses opales. Si c’est le cas, le forage est agrandi et devient une mine avec à ses côtés des dunes de roches rejetées. En revanche, si le forage n’offre aucune promesse de richesse, le trou est laissé sans être rebouché. Prudence donc, ces trous font 30 mètres de profondeur et ne sont pas signalés !

Vrai ou faux ? A Coober pedy, les australiens sont plus sympa qu’ailleurs.

Vrai. Parce que ce ne sont pas des australiens pardi ! (hi hi…). En effet, c’est une ville très cosmopolite qui a attiré des milliers de chercheurs de pierres précieuses de tous les pays, principalement européens. 

Un peu d’histoire : il y a près de 150 millions d’années, l’océan recouvrait la région de Coober Pedy. La silice contenue dans l’eau s’est déposée progressivement, au gré des changements climatiques, au creux des cavités et des fractures dans le sol. Des millions d’années plus tard, ce phénomène géologique a formé l’opale.

En janvier 1915, un petit groupe de prospecteurs est à la recherche de nouveaux gisements d’or au sud de l’actuel Coober Pedy. En quête d’eau, le plus jeune d’entre eux, 14 ans, trouve des morceaux d’opales. En raison du manque d’eau et de la chaleur extrême, les explorateurs quittent la région non sans l’avoir cartographiée. Quelques mois plus tard, ils sont de retour et deviennent les pionniers de la prospection de l’opale.

L’activité se développe en 1917 avec la construction d’une voie de chemin de fer et l’arrivée de nouveaux chercheurs. Pour la plupart, il s’agit d’ancien ouvriers du bâtiment et, pour affronter la chaleur du désert, ils introduisent le mode de vie souterrain. Ainsi, en 1920, Coober Pedy fût ainsi nommée par les mots aborigènes “Kupa piti” qui signifie : “homme blanc dans un trou”.

Dans les années soixante, l’industrie minière s’accroît rapidement avec l’arrivée de nombreux migrants européens venus chercher fortune. Actuellement, 85 % de la production mondiale d’opale provient des mines autour de la ville.

La ville est peuplée de 3500 personnes, de 45 nationalités différentes et dont 70% vivent sous terre ! Le mode de vie souterrain a perduré. Sous terre, la température est constamment autour de 20 degrés (à l’extérieur elle dépasse souvent 40 degrés). Cette exception troglodyte ne s’arrête pas seulement aux maisons : hôtels, églises et restaurants sont creusés au flanc des collines. De ce fait, une grande partie de la ville échappe aux premiers coups d’œil.

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Vrai ou faux ? : c’est un super endroit pour vivre une tempête de sable

Vrai, nous l’avons, en pleine nuit. Nous nous réveillons couvert d’un cm de poussière rouge, aussi fin que de la farine rouge. Super !  Du coup, nous restons une journée, pour nettoyer notre fourbi et visiter la ville.

Quelques trucs en vrac :

Les arbres (rares), furent « importés » de la côte du sud et les citoyens de Coober Pedy passent un temps fou et portent une attention particulière à s’assurer de leur survie.

L’approvisionnement en eau de la ville se fait 24 kilomètres au sud par un pipeline. L’eau est ensuite traitée par osmose inverse. Son prix en est par conséquent très élevé; sa qualité, toutefois, excellente.

Il n’y a évidemment pas de gazon. Mais il y a un terrain de golf, qui est principalement fréquenté la nuit. Les joueurs utilisent des balles lumineuses.

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Cherchez l’erreur : malgré le soleil intense et le vent omniprésent, 80% de l’énergie consommée dans cette ville vient du pétrole.

Trouver de l’opale. Bien sûr, l’activité reine de la ville pour les touristes est la recherche d’opale. Plusieurs possibilités s’offrent à ceux qui souhaitent en trouver : participer à un tour organisé dans une mine en activité et miner, acheter une concession pour une centaine de dollars par an, ou gratter la terre. Nous n’avons ni le temps ni l’envie d’aller gratter la terre. Peut-être loupé l’occasion de devenir riches…

Josephine’s gallery. Enfin, nous sommes allés dans une galerie d’art aborigène assez atypique. En effet, celle-ci est à la fois une galerie qui expose et reçoit des artistes aborigènes mais c’est aussi un sanctuaire pour les bébés kangourous. Il s’agit exclusivement d’animaux récupérés dans la poche de leurs mères mortes, soit de la collision avec une voiture, soit de la chasse. Notre moment préféré a été d’assister à la tété au biberon d’un bébé !

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A Coober pedy, il est possible de rejoindre les « flinders range » par un chemin de traverse…, cela nous tente, mais au final, après avoir reçu une photo d’un cycliste qui l’a fait (bravo à lui ), nous préférons nous la jouer « petits bras »  que de nous trouver en difficulté dans le sable.

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Pas pour nous cette fois ci, on a encore le souvenir du sable du lac turkana en tête !

 

Nous continuons donc sur la stewart highway. Encore une longue section de désert, 250 km, avant d’arriver à Glendambo. Nous ne nous pressons pas, nous mettons 3 jours, nous profitons, c’est beau.

 

Et voici Glendambo :

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et là, on va vous dire un truc : ils sont menteurs à Glendambo, il n'y a pas 2 millions de mouches, on a compté, il y en a au moins le double ! Voilà déjà plusieurs jours que nous sommes confrontés à ce fléau australien, les mouches. Dès que nous ralentissons, nous sommes assaillis, il nous faut parfois rouler avec la moustiquaire sur la tête.

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Et dès qu'on s'arrête, je ne vous dis pas. Alors, on s'arrête peu, et on essaie de rouler vite...et surtout, on ne presse pas le soir pour monter notre campement. C'est d'ailleurs très agréable de rouler un peu tard.

Vrai ou faux ? On peut rencontrer des autraliens sympa 2 jours de suite. (ou encore : les australiens qui font du vélo sont gentils !)

Vrai. Le premier, Rob, dans son combi, s’arrête à notre hauteur, nous file de l’eau et des fruits. Vous imaginez, des fruits ! Cela fait plus de 500 km que l’on n’en a pas vus. Rob est un cycliste, ceci explique cela. Le soir, nous arrivons au free camp, et sur la table, un message de Rob avec des boites de conserve, de la viande, de la soupe… : je ne vous dis pas, un gueuleton au sommet d’une dune, surplombant le salar de Hart Lake, wahou, quel rêve ! Merci Rob !

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Et le lendemain, nous rencontrons Marcus et sa famille, qui font une balade vélo sur le salar. Du coup, Marcus propose de faire cette petite vidéo.

 

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Nous passons dans une zone hébergeant force kangourous, mais comme d’habitude, nous ne les voyons qu’écrasés. L’odeur est pestilentielle. Nous rencontrons Mikael, c’est un type qui fait des aller-retours sur la route pour la nettoyer, c’est-à-dire tirer sur les côtés les bêtes écrasées, quelques émeus, mais surtout vaches et kangourous. En moyenne une quinzaine par jour…Il nous connait maintenant et nous klaxonne quand il nous voit. Quelques conducteurs de road train nous saluent aussi, ils nous connaissent maintenant à force de nous croiser ou de nous doubler. Nous n’avons pas la même cadence. Nous parlons avec Mathew qui transporte du carburant d’Adelaïde à une mine d’or. Il fait presque 10 fois plus de distance que nous. Il nous avoue ne pas ralentir du tout pour les kangourous (même pour les gros), par contre il lève le pied pour les vaches. Une vache fauchée à 100 km /h, ça peut abimer le camion ! Les camions que nous voyons le plus sont les camions Gilbert's. Il y en a 48 qui font les aller retour entre Darwin et Adelaïde.

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Pimba est notre dernière road house sur cette stewart highway, et nous y coulons quelques heures agréables. Nous posons la tente en plein vent glacial, mais le personnel très aimable nous donne la wifi, nous autorise à trainer à l’intérieur du restau. Nous en profitons pour nous faire servir un hamburger, c’est le premier du voyage, et il est maousse !

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Arriver à Port Augusta n’est qu’une formalité maintenant, alors le 22 septembre 2017, nous terminons notre traversée Nord Sud de l’Australie. 

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Il n’y a pas de mots pour décrire ce sentiment qui m’habite au moment où je réalise que nous sommes sur le point de quitter cette lignée nord sud des terres intérieures. Repensant à toutes ces découvertes, je me dis qu’il aurait bien fallu le double de temps pour bien en profiter. Néanmoins, je n’ai pas cette impression d’avoir « passé à côté ». J’ai l’impression d’être passé « un peu trop vite » (faut le faire, la prochaine fois, on le fera à pied…Ne rigolez pas, il y en a qui le font), mais une chose est certaine, nous sommes tous deux extrêmement contents.

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Pourtant quand nous avons quitté Darwin, nous ne faisions pas les malins et nous étions un peu craintifs. En effet, les quelques blogs que nous avions parcourus et ce que nous avions entendu nous avaient mis les chocottes.

Quelques sujets d’inquiétude :

1er: l’eau. Les australiens nous avaient prédit une mort assurée par déshydratation, car eux trimbalent au moins 100 L dans leur bagnole. Au début, nous trimballions 10 L par personne, et nous avons vite compris que l’on pouvait réduire en prenant l’eau dans les stations-service et dans les tanks.

2ème : les grandes distances à parcourir pour trouver un camping ! Fastoche. L’Australie est un immense terrain de camping. Se poser n’importe où, aucun problème. Là aussi, au début, nous fréquentions campings et free camp (aire de stationnement pour bagnoles avec eau, toilettes, tables et bancs). Nous avons vite appris à nous en passer, on est tellement mieux dans le bush.

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3ème : il y a soi-disant un serpent ou un scorpion sous chaque pierre et les dingos en meute vous attaquent. N’importe quoi. Vu un seul serpent, et un seul dingo.

4ème : les road trains. Se faire doubler par un road train est assez terrifiant la première fois, car c’est vraiment long, vous voyez passer la cabine, puis la 1re remorque, la seconde, la troisième, voire la 4ème, et ça fait vraiment, vraiment long. Mais les conducteurs sont de vrais professionnels et s’écartent très largement pour vous doubler. S’ils n’ont pas la place, un petit coup de klaxon qui veut dire « j’ai pas la place, dégage » et là, vous ne vous posez pas de question, vous dégagez sur le côté. Nous avons eu davantage de frayeurs avec les grey nomads en caravane, qui ont gagné leur permis dans un passé lointain et qui auraient besoin d’un bon recyclage.

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5ème : la solitude

Honnêtement, pour ceux qui veulent de l’animation tous les soirs, on déconseille l L’Outback, ce n’est pas le meilleur endroit pour boire des bières. Mais nous sommes les plus heureux du monde avec cette solitude. Camper où l’on veut, se poser dans des endroits magiques sans bruit, sans personne autour, se faire son petit repas au milieu des épines, se coucher sous les étoiles…

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6ème : le vent. "vous avez tout faux, vous vous gourez de sens, vous aurez le vent dans le museau tout le temps et ne ferez pas plus de 30km par jour". Erreur monseigneur, le vent tourne (même s'il met parfois plusieurs jours à tourner), il n'est pas toujours dans le même sens. De plus, chanceux on a été, car si on a eu effectivement du vent dans le museau et sur les côtés, tous les vents violents, on les a eu de l'arrière !

7ème : et enfin la route ennuyeuse. Je conçois qu’elle puisse l’être si on passe à fond la caisse. Mais en vélo, on a un tout autre rapport avec la nature et ce qui nous entoure, et puis il y a tellement de choses à observer, ne serait ce que les oiseaux. Il y en a partout, de toutes tailles, de toutes les couleurs. Des perroquets verts, rouges, rouges et gris...on en voit des dizaines voire des centaines par jour. Et leurs cris au leger ou coucher du soleil vont nous manquer !Ah que non, cette route n’a pas été ennuyeuse du tout …

 

 

Alors, la traversée de l’Australie en vélo n’est pas un exploit, il faut juste pédaler. Maintenant, si votre truc, c'est la bronzette, les petits apéros au bord de la piscine, on vous conseille plutôt le club med de Punta cana. Le seul sujet de stress pour nous pendant cette travesée a été les multiples rayons cassés, nous avons craint à plusieurs reprises de devoir renoncer.

 

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Bien entendu, ne pas terminer la traversée Nord Sud de l’Australie pour cause de rayons cassés, nous aurions pu l’assumer, le truc embêtant, c’est juste que nous ne serions pas passés à la télé !

 

Vous aurez encore de la lecture, puisque nous sommes en route pour Melbourne, pour une aventure totalement différente cette fois, et une immersion chez les australiens de la campagne, qui nous accueillent à bras ouverts.